Affiche du gala de Noël 2021 de Ris-Orangis
Affiche réalisée pour le gala de Noël 2021 de Ris-Orangis, réalisée à partir de photos de l’édition 2019 et reprenant la trame de l’affiche précédente :

Affiche réalisée pour le gala de Noël 2021 de Ris-Orangis, réalisée à partir de photos de l’édition 2019 et reprenant la trame de l’affiche précédente :
Affiche réalisée pour le championnat départemental individuel 2021, en Essonne.
Le club organisateur souhaitait une photo de Linoy Ashram, j’ai choisi de reprendre en « effet dessin » une de mes propres photos, prise à Thiais 2019 :
Un point important des justaucorps actuels : Il faut que ça brille !
Comment faire briller un justaucorps ?
Il existe beaucoup de tissus brillants :
Les tissus brillants sont de moins en moins utilisés pour faire briller un justaucorps, au profit des strass, mais il n’y a rien d’interdit, si vous souhaitez en utiliser, n’hésitez pas ! Plus d’infos dans la page choisir ses tissus.
Généralement, quand on ne compte que sur les tissus pour faire briller un justaucorps, on fait en sorte que tous les tissus utilisés ne soient pas brillants, ou en tout cas n’aient pas la même brillance, pour créer un effet de contraste.
Attention à éviter les trop grandes surfaces recouvertes d’un lycra noir (ou foncé) pelliculé ou poudré… De loin, effet « homme grenouille tout juste sorti de l’eau » garanti !
La peinture 3D (type tulip) peut aider à rendre un justaucorps plus brillant.
On peut la choisir pailletée, dans ce cas, les paillettes sont déjà contenues dans la peinture, ou non, pour la saupoudrer de paillettes pendant le séchage (ma technique de prédilection).
Plus d’informations dans la page peindre un justaucorps.
Il s’agit certainement de la technique la plus ancienne (et la plus fastidieuse) pour faire briller les justaucorps.
Pour discerner les paillettes de sequins, c’est assez simple : les sequins sont plats alors que les paillettes ont des facettes. Il en existe d’à peu près toutes les tailles, les plus répandues ont environ 7mm de diamètre pour les « moyennes » et 4mm pour les « petites ».
Il fut un temps, les paillettes étaient, à mon grand désespoir, énormément utilisées à cheval sur les bordures des motifs, ce qui avait pour effet de « noyer » le motif sous une bordure de paillettes grossière. On pouvait assister à ce genre d’échanges (reconstitution fidèle) :
Sauf que les paillettes sont là pour embellir le justaucorps, pas seulement pour « qu’on les voie »…
En plus pour les compulsifs de la bordure il existe quand même une solution : Créer une bordure, soit, mais interne ou externe, par rapport au motif (c’est-à-dire pas à cheval sur la limite), de la même couleur que le tissus (uniquement pour rajouter de la brillance) et/ou en « fondant » cette limite (en rajoutant quelques paillettes au-delà).
Il est aussi possible de compléter le motif avec les paillettes, le rendu est bien meilleur qu’en en faisant simplement le tour !
On entre ici dans le « top du top » en matière de brillance… Les strass c’est ce qu’il y a de mieux… mais aussi de plus cher…
La première option est : les strass thermocollants. L’inconvénient est qu’il faut investir dans une machine pour les poser (on peut aussi les fixer avec un fer à repasser, beaucoup moins pratique même si plus rapide, et il faut faire attention à ne pas brûler le tissus), la pose est un peu longue, fastidieuse (et il y a le risque de se brûler), mais la colle des strass thermocollants est à toute épreuve !
La 2ème solution est : les strass non thermocollants, qui ont le petit avantage d’être un peu moins chers, et le gros avantage de se poser beaaaaaucoup plus vite ! (et sans risque de brûlure). La tenue est, en revanche, un peu moins bonne pour ces strass, mais suffisante à mon avis.
Je suis encore à l’essai sur la colle, pour l’instant j’utilise une colle « Jewel-it » par Aleene’s, qui fonctionne assez bien.
Il n’y a pas de meilleur choix, tout dépend du budget… Si on souhaite beaucoup de strass, de la meilleure qualité, mais sans le prix, l’idéal est de mélanger quelques strass de meilleure qualité, qui donneront une vraie brillance, avec beaucoup de strass d’une qualité moindre, voire des points de peinture saupoudrée de paillettes, ou encore des paillettes à coudre, qui apporteront l’effet de masse.
Les strass les plus utilisés sont certainement cristal (transparent) et cristal AB (voir explication plus loin). Il s’adaptent à tous les justaucorps.
Ensuite, on peut utiliser une couleur présente sur le justaucorps (ton sur ton) ou une couleur complètement différente, pour trancher.
Attention aux strass de couleur très foncée, très jolis en photo gros plan, mais qui en réalité captent beaucoup moins la lumière et peuvent être décevants une fois collés.
Les couleurs avec effet (par exemple : « Aurore Boréale » ou AB) sont des strass dont la surface est traitée pour refléter plus la lumière, avec un effet d’irisation.
Affiche réalisée pour le championnat régional des ensembles nationaux 2022, à Créteil.
Pour cet événement j’ai repris une des affiches non retenues pour le tournoi de Thiais 2022, qui finalement n’a pas été maintenu. Les photos de l’affiche du tournoi 2020 (ensemble France et Kseniya Moustafaeva) avaient été reprises façon dessin.
Affiche réalisée pour le championnat régional individuel Île-de-France 2019. J’ai utilisé l’affiche non retenue pour le tournoi international de Thiais 2020, en ne conservant que l’individuelle, Kseniya Moustafaeva.
Ce flyer a été réalisé pour le stage Acrostyle de juillet 2022, après celui que j’avais déjà réalisé pour l’édition précédente.
Ce stage est organisé par le comité départemental du Val de Marne et permet de pratiquer plusieurs disciplines gymniques et artistiques.
Pour réaliser certains motifs trop fins ou trop complexes pour être cousus, il peut être plus simple d’utiliser de la peinture. Plusieurs solutions sont alors possibles :
Dans ce cas il ne s’agit pas réellement de peinture mais de teinture, et cela peut arriver lorsque l’on ne trouve pas exactement la couleur que l’on recherche.
Je l’ai déjà fait 2 fois avec de la résille blanche pour la teinter avec du Dylon, ça a très bien fonctionné par contre j’ignore totalement si cela fonctionne avec d’autres tissus…
Pour ce type de rendu, il faut utiliser de la peinture en pot, à appliquer au pinceau, et qui se fixe généralement à la chaleur avec un fer à repasser.
Deux solutions sont encore possibles :
Peinture qui peut également être utilisée avec un aérographe, comme sur ce justaucorps.
En dehors de cette liste, j’ai aussi testé les bombes de peinture pour tissu… Mauvaise expérience en ce qui me concerne car même fixée, la moitié de la peinture s’enlevait au premier lavage.
Pour faire de petits motifs, en dehors de la solution évoquée ci-dessus, il existe 2 autres techniques :
Il faut savoir que cette peinture, telle qu’elle sort du tube, donne des lignes de 2-3 mm de large. Cela peut très bien convenir si l’on souhaite faire de simples bordures sur des motifs beaucoup plus gros (déjà réalisés en peinture au pinceau, ou en tissus), ou des petits détails volontairement fins… Mais pour faire des dessins qui jouent un rôle important pour le justaucorps, il ne faut pas se contenter de tracer vite fait les motifs, à main levée, en laissant la peinture telle qu’elle sort du tube.
Un justaucorps est fait pour être vu de relativement loin. Des lignes trop fines ne se verront pas. Bien sûr, les motifs peuvent avoir des zones plus fines, au contraire : les pleins et les déliés, comme en calligraphie, donnent des choses toujours très sympa. Il s’agit de donner volontairement plus ou moins d’épaisseur à ces motifs, à des endroits stratégiques :
Une exception : l’effet de masse. Il s’agit, plutôt que d’épaissir le trait, de regrouper de nombreux motifs fins dans une même zone. De loin, on ne discerne pas les motifs individuellement, mais la totalité est visible et jolie pour peu qu’elle soit bien agencé. Cela rend le justaucorps intéressant, et donne envie de le voir de plus près, pour en apprécier les détails.
Exemples de modèles qui jouent sur l’effet de masse :
En plus de ces solutions, de plus en plus de couturières utilisent des techniques d’impression numériques, idéales pour obtenir des motifs créés sur ordinateur et impossibles à reproduire à la main. Je ne suis pas sûre en revanche que le tarif soit accessible aux particuliers.
Différents systèmes de fermeture existent pour les justaucorps :
Lorsqu’on regarde les justaucorps à manches longues et col montant, il s’agit du système le plus courant.
Selon les habitudes, les gouttes peuvent être finies soit avec un élastique, soit avec un simple ourlet, et l’attache peut être réalisée avec un ou plusieurs boutons pressions, petits crochets métalliques (comme sur un soutien-gorge), attache en plastique ou velcro, sur une hauteur plus ou moins grande selon le style du col.
Un peu plus rare, la goutte peut aussi être devant, si le modèle le permet.
Dans ce cas, il faut faire attention à ce que cela ne se transforme pas en trop grand décolleté. Il est aussi possible de créer plusieurs petites gouttes en mettant une attache au milieu de celle-ci.
La fermeture éclair est la solution la plus évidente lorsque le dessin du dos est haut dans le dos et qu’une goutte le couperait.
Elle est généralement choisie couleur chair, ou de la couleur majoritaire du dos, pour ne pas être visible. Ce n’est pas la solution la plus simple pour les amateurs, car bien coudre une fermeture éclair, particulièrement si on la souhaite « invisible » est très technique. Il faut aussi prendre garde à ne pas coudre la fermeture sur toute la longueur du dos : une grosse moitié suffit pour pouvoir enfiler facilement le justaucorps tout en conservant l’élasticité du tissu lorsque la gymnaste se baisse, ainsi que l’adhérence du justaucorps dans le bas du dos lorsqu’elle se cambre.
C’est de toute évidence le système qui nécessite le moins de travail, et qui se démocratise de plus en plus, notamment avec les justaucorps à bretelles. Il faut cependant prendre garde aux normes sur les justaucorps (devant : la hauteur de la moitié du sternum, derrière : la ligne de base des omoplates).
Vu une fois en compétition, c’est un système que j’ai trouvé original, de boutons fermant une ouverture sur l’épaule. Les boutons s’intégraient bien au modèle choisi.
C’est aussi possible sur les 2 épaules et avec d’autres systèmes comme les crochets métalliques et les fermetures-éclair.
Si les professionnels utilisent généralement une surjeteuse pour obtenir les points d’assemblage (côtés, taille, manches…), ils utilisent une machine standard pour coudre les motifs, en point zig zag.
Comme tout le monde n’a pas la possibilité d’avoir une surjeteuse (je n’en ai pas non plus), il est tout à fait possible de faire un justaucorps de A à Z avec une machine normale.
Je n’ai pas de conseil particulier à donner à ceux qui veulent se lancer dans la couture de justaucorps à la main, parce que ne l’ayant jamais fait, la seule chose qui me vient à l’esprit est « Oh mon dieu ! je n’aurais jamais la patience »…
Le patron est le Saint Graal dans le milieu des justaucorps. Vous n’en trouverez pas facilement, ou en tout cas, pas gratuitement. Il est possible d’acheter sur internet ou dans des magasins spécialisés.
Pour ma part, je trouve plus simple d’utiliser un ancien justaucorps qui va encore à la gymnaste (ou pas. Dans ce cas il suffit d’augmenter les mesures en conséquence), de le mettre à plat, d’étudier la façon dont il est fait, et de prendre les mesures dessus. Il suffit ensuite de reporter les formes sur du papier ou de vieux tissus pour obtenir un patron, sur lequel on pourra même dessiner les motifs de son justaucorps !
En pratique, vous devriez vous retrouver, plus ou moins, avec des pièces comme celles là :